Havreflarn 

(biscuits comme chez IKEA)

Pour environ 50 galettes doubles au chocolat
Préparation : 30 minutes (biscuits) + 4 heures (repos pâte à biscuits) + 45 minutes à 1 heure (trempage)
Cuisson : 7 minutes 30 par fournée
Conservation : 5 jours maximum, à température ambiante, dans un récipient hermétique

Je ne sais pas comment cela se passe pour vous, mais moi, lorsque je me rends chez IKEA, je ressors toujours avec tout un tas de choses innatendues (merci le parcours en labyrinthe) !

Une fois, fin d'après-midi et fringale obligent, nous n'avons pas résisté à l'envie d'acheter un paquet de ces biscuits à l'avoine et au chocolat (pour les goûter le lendemain, donc même pas pour combler cette fringale, logique !).

Et là... argh... addictifs, mais avec de l'huile de palme. Oui, encore cette fameuse graisse. Il fallait trouver un moyen d'en refaire, mais sans cela.

J'ai ainsi été surfer sur le web et là, ô joie ! Une recette sur le site de La Cuisine de Bernard (👀) ! Après lecture, je constate que je devrai utiliser de la margarine. Moi qui préfère nettement pâtisser au beurre, cela va être dur. Mais s'il dit que le goût n'est obtenu qu'avec de la margarine, je veux bien le croire, sans compter que les commentaires vont dans ce sens.

Il dit aussi que la margarine contient forcément la fameuse graisse. Mais certains commentaires (donc la recette) datant de 2012, il y a peut-être eu du changement depuis. Et là, bingo, on trouve de la margarine bio, sans huile de palme !

Alors c'est parti pour cette recette presque sans culpabiliser. Je dis presque parce qu'il ne faut pas compter les calories, sinon c'est le drame !

Ingrédients

200 g    flocons d'avoine

300 g sucre blanc cristallisé
1 pincée de sel
70 g farine T45
2 pc poudre à lever

180 g margarine (pouvant être utilisée pour la cuisson)

60 g œuf
4 gouttes d'extrait de vanille (maison 👀)

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350 g chocolat noir (50 ou 60% de cacao, pas plus sinon son goût l'emporte sur celui des biscuits !)

3½ g beurre de cacao Mycryo (4 grammes, comme indiqué par Bernard, iront aussi !)

Déroulement de la recette 

Commencer par mixer les flocons d'avoine dans un robot muni de lames, de façon à obtenir une poudre grossière (il m'a fallu environ 10 secondes à vitesse 3 sur 7 de mon Kenwood). Verser ensuite dans une terrine.

Ajouter ensuite le sucre, la pincée de sel, la farine et la poudre à lever, puis bien mélanger.

Fondre la margarine à feu doux dans une casserole en inox (feu à 2 sur 9 chez moi), puis l'ajouter à la masse sèche et mélanger.

À part, battre l’œuf, y ajouter l'extrait de vanille, puis les ajouter à l'appareil et à nouveau mélanger.

Placer au froid durant environ 4 heures, de façon à ce que la masse se solidifie un peu. Vous pouvez aussi la laisser toute une nuit au froid, cela ne changera pas le résultat après cuisson.

Une fois ce temps de repos passé, former des boulettes de pâte pesant 8 grammes (2 cm de diamètre maximum si vous n'avez pas de balance précise) et les répartir sur une plaque pour le four préalablement chemisée de papier sulfurisé. Ne pas les écraser, elles vont s'aplatir d'elles-mêmes à la cuisson.

Cuire durant 7 minutes 30 environ (tout dépend de votre four) dans la partie inférieure du four préchauffé à 200°C, chaleur statique en haut et en bas. Les galettes sont prêtes lorsqu'elles ont légèrement doré et que le tour a bruni (pas trop non plus !).

En bas à gauche : selon la recette de La Cuisine de Bernard.
En haut à droite : avec 250 grammes de sucre. La galette est plus petite, plus épaisse.

Une fois cuites, les galettes peuvent être décollées du papier et déposées sur une grille jusqu'à refroidissement complet.

À ce stade, il est tout à fait possible de laisser les galettes telles quelles, elles sont déjà excellentes ainsi.

Pour plus de gourmandise, il va falloir commencer par tempérer le chocolat. Ne vous inquiétez pas, avec du beurre de cacao Mycryo, c'est tout simple ! Ici, j'ai repris la technique expliquée par Julien Loustau (👀).

Ainsi, il faut fondre le chocolat noir au bain-marie jusqu'à ce qu'il atteigne 40 à 45 degrés. Une fois ce stade atteint, l'ôter du bain-marie et le laisser refroidir un peu. Lorsqu'il est à 34-35 degrés, y ajouter en une fois le beurre de cacao et bien mélanger. Attendre ensuite encore un peu et quand le chocolat est à 32 degrés alors il peut être utilisé ! 

Attention ces températures sont valables pour le chocolat noir. Pour du chocolat blanc ou au lait, ainsi que Julien l'explique, les températures changent. Il faudra donc bien lire sa recette si vous voulez tempérer du chocolat d'une autre couleur.

Et là, c'est parti pour le trempage des biscuits dans le chocolat : tremper une galette, la retourner, puis déposer sur son côté chocolaté une autre galette. Ainsi vous collez deux galettes par leur côté plat. Continuer ainsi jusqu'à ce que toutes les galettes soient trempées et collées par deux.

Pour essayer j'ai utilisé une fourchette à chocolat mais cela fonctionne mieux avec une fourchette ordinaire.

Laisser cristalliser au frais (pas au réfrigérateur) et déguster dès que le chocolat a durci. Bonne dégustation !

Quoi d'autre ? 

Pour mes tests, j'ai réalisé la moitié des quantités de la recette ci-dessus (donc celle empruntée à La Cuisine de Bernard). Comme il s'agissait d'une première, il m'a tout de même fallu 40 minutes pour tremper tous les biscuits (bon, avec prise de photos, temps pris aussi pour voir comment bien procéder, donc forcément ça prend du temps). Je vous recommande donc, pour la première réalisation, de faire de même pour éviter de passer beaucoup de temps en cuisine.

J'ai aussi tenté de diminuer la quantité de sucre. Avec 250 grammes, les galettes ne deviennent pas aussi plates. Cependant, pour faire des Havreflarn natures, aucun souci, on ne remarque pas la différence !

Concernant le chocolat utilisé pour y tremper les biscuits, j'ai utilisé l'un de mes préférés, le Saint-Domingue de chez Barry, à 70% de cacao. Dommage, son goût puissant a éclipsé celui des galettes.

Concernant la margarine, finalement, celle que j'ai trouvée est sans huile de palme, mais avec de l'huile de coco. À voir si je n'arriverais pas à en trouver sans.