American apple pie
Pour une tarte de 30 cm de diamètre (et 4-5 cm de haut)Préparation : 25 minutes (pâte) + 30 min. (repos de la pâte) + 20 min. (pommes) + 30 min. montage Cuisson : 1 heureConservation : 2 jours maximum, bien emballée, à température ambiante
 
Ceux de ma génération, qui étaient donc ados lors de la sortie du film American Pie, auront sans doute quelques flashbacks des scènes cultes du premier volet et des suivants. Mais je vous rassure, ici point de tarte malmenée par qui que ce soit !
Au-delà du nom de ce dessert qui fait penser au film, il faut plutôt vous imaginer ces scènes classiques où l'on peut en voit une refroidir, fumante, sur le bord d'une fenêtre avant d'être coupée et de disparaître rapidement, sa saveur illuminant le regard des gourmands.
Je ne m'étais encore jamais attelée à la préparation d'une telle tarte en entier, soit faire la pâte et le quadrillage en plus de la farce. Grave erreur, j'étais passée à côté de quelque chose qui s'est avéré terriblement bon !
Une fois encore, c'est la vie et celle d'enseignante en particulier qui m'y a menée. Une élève ne pouvant préparer un gâteau de Linz à cause d'une allergie aux fruits à coque, il me fallait lui trouver une solution y ressemblant (évaluation similaire, notamment). J'ai alors repensé à ces tartes avec un dessus lui aussi travaillé de la sorte, mais avec des fruits.
J'ai fureté sur le web, trouvé des bases via des blogs américains et j'ai testé l'une des recettes. Cela ne semblait pas mal, puis mon élève l'a préparée lors d'une leçon. Le résultat n'était pas celui que j'espérais pour elle. Pas satisfaite, donc, j'ai repris cela (comprendre modifié les proportions, ingrédients et j'en passe) et LA recette, la mienne, était née. J'ai même tenté une variante poire - vanille, elle aussi très bonne, dont je vous parle en fin d'article.
À mes yeux elle est meilleure encore tiède. Certains l'accompagneront aussi d'une boule de glace vanille comme dans certains "diners" américains, à vous de voir ce que vous préférez !
Ah ! J'oubliais : le goût de la farce, quand elle est encore tiède (presque chaude), rappelle étrangement celui des chaussons aux pommes de Ronald (le clown flippant). Mais si, vous savez, ces desserts - pas mal du tout en passant - qui se cassaient en morceaux sitôt la première bouchée croquée et, alors que la farce risquait de nous échapper, nous obligeaient à mastiquer entre deux "fch fch fch" pour tenter désespérément de refroidir ce qui brûlait notre langue au troisième degré. En bref, un "this is lava" mais dans la bouche.
Bonne dégustation !